suicide

Je ne sais pas si c'est génétique comme dirait l'autre. Je ne sais pas si c'est un péché comme diraient...heu, pas mal. Je ne sais pas si c'est un acte de lâcheté comme on entend souvent.

Je classe les suicides en deux catégories: le suicide philosophique et le suicide émotionnel (dit aussi toujours par moi-même, on n'arrête pas l'auto citation: suicide psychologique)

En général, quand on pense au suicide on se dit que c'est forcément le deuxième type. Le pauvre gars, il a eu des problèmes, si seulement il avait su s'entourer, demander de l'aide ect ect...

Y'a pas que les dépressifs qui se suicident. Je veux dire, si la vie valait la peine d'être vécue tout ça parce qu'on la vit, ça se saurait. Quand une personne met fin à ses jours, on en déduit forcément qu'elle allait très mal. Je ne dis pas que c'est rare, mais j'emet un doute, quand même.

"Mais c'est lâche, c'est egoïste! pense à la souffrance de ceux qui restent!" Oui, oki, mais si on réintroduisait dans les moeurs le suicide philosophique, acte de choix, résonné, personnel, le suicide ne passerait plus systématiquement pour un acte de souffrance. L'absence n'est pas assez pour faire un deuil.

Pour ceux qui connaissent mes idées saugrenue: oui, l'envie de me suicider à 24 ans et demie m'est passée Pas de panique.

Ca me fait penser à Intérieurs de Woody Allen... En fait, le personnage qu'il joue réalise les interviews d'un philosophe qui bosse sur le bonheur ou un truc du genre, enfin, un mec optimiste... et en cours de route, le personnage de Woody Allen apprend que le philosophe a ouvert la fenêtre sans explications et s'est balancé... d'où grande perplexité...
En gros, le mec a bon bossé sur le bonheur... vla quoi....

Un suicide philosophique, du type stoïcien quoi... mouais... mais ça voudrait dire que l'on a dévéloppé toute une théorie comme quoi il vaut mieux mourir que vivre... or, ben, autant on connait la vie (ou du moins, on peut y réfléchir ), autant la mort a une définition limitée... qui est le fait de ne plus être en vie... comment comparer?

Les textes de Léo Ferré annoncent bien sa fin... je ne sais pas si on peut dire que son choix était philosophique, ou s'il a était dépressif toute sa vie... (il m'en a l'air) qu'en pensez-vous?

Lache, je ne pense pas... accompli avec le sourire peut-être des fois...
mais bon, cela peut-être parce qu'il annonce la fin d'une souffrance... donc bon...

En conclusion, je dirais que je n'en sais fichtrement rien mais que la tête de Woody Allen vaut le détour quan don lui a apprend que son philosophe adoré s'est suicidé sans raison

Reflexion qui m'a traversé l'esprit: c'est bien beau de définir la vie au point de ne plus en vouloir, mais encore faut-il ne pas avoir peur de a mort...Faut bosser sur les deux, quoi....

Vous croyez qu'on peut dire les choses ainsi:
-suicide philosophique: refus de la vie
-suicide émotionnel : envie de mort?

(si si, y'a une nuance, je vous jure...)

a part le temps, je ne vois pas de concept plus abstrait que la vie...

et ma foi, le suicide forcé ca donne quoi dans ta hiérarchie suicidaire ? quelle catégorie ?

et je suis pas très d'accord avec ton : "-suicide philosophique: refus de la vie. "
meme si en y réflédchissant, je vois pas vraiment d'autres choses a dire.
mais pourquoi pas juste un "pourquoi pas". mais je pense que jojo sera plus performant la dessus ayant vu suicide club (film que je pourrai pas voir la de suite jpense... ! ^^ )

ben, la vie en tant que concept est abstraite, mais en même temps, y'a rien de plus concret que la vie... on ne peut pas développer de théorie de la relativité avec la vie... on est en vie ou pas... le doute ne dure pas longtemps (-t'es sur que son petit orteil n'a pas bougé ? - il est décapité... - oui, mais il m'a bien semblait quand même...)
mais du point de vue abstrait, évidemment, la vie est complexe car dès qu'on commence à vivre, on commence à mourir... (on use nos organes tout simplement)...
Du coup, je me dis que les philosophes qui se suicident sont de gros impatients... de toute façon ils vont y passer comme tout le monde alors pourquoi faire son intéressant, ?
genre, je voulais être un djihailledjo qui meurt au combat mais j'ai une jambe plus courte que l'autre alors je vais mourir à la guerre philosophique de la vie...


Et qu'en est-il du suicide des morts-vivants et autre zombies... ?

euh, je me demande si justement la jambe plus courte que 'lautre c pas normal...
remarquez, ca serait logique vu l'accélération de coriolis a laquelle ns sommes soumis lorsqu'on bouge. Mais comme on revient tjs a notre point de départ, c comme si on avait compensé a chaque fois... passons

pour ce qui est de la relativité de la vie, pourquoi ne pourrait on pas développer ? paske franchement "tout est relatif"
imagine tu as une soeur jumelle.Steph2[meme si tu es inimitable ]. on suppose meme que vous soyez nées en meme temps...^^
pouf pouf elle est controleuse de train a la sncf.[sncf et "steph2", une grande histoire d'amour...]
et elle fait que les TGV, toute sa vie.et toi tu fais du "marchage a coté du vélo" tte ta vie.[pratique comme déambulatoire pour tes vieux jours "wouaaah ! regarde la mémé sportive!!!!" "nan mon fils, c'est un déambulatoire"...]
arrivé a 90 ans, elle aura gagné...toutoutoum... Une seconde de vie sur toi. on vieillit moins vite dans un tgv que si on est statique. en gros. comme quoi le tgv ns fait vrmt gagner du temps :p

Roh.... comme t'essaies de nous (enfin surtout moi) gruger avec une théorie sur le temps qui s'applique aussi à la vie (dans sa durée) forcément...
Ouais, mais Steph2 peut très bien tomber du tgv un jour et tout le monde sait que tomber du tgv c'est relativement beaucoup plus mortel que de tomber de vélo...
d'où une Steph2 H.S...

Sur le coup, j'ai cru que tu allais t'embarquer dans des histoires d'univers parallèle et tout et tout...

Sympa le topic qui demarre par parler du suicide et qui finit par parler de TGV...à croire qu'il y ait un lien entre les deux?! Je mènerai mon enquête...un jour peut-être.

Sinon pour revenir sur le fond du topic...je pense que nous sommes tous suicidaire...qui n'a jamais pensé un jour au suicide ou s'imaginer mort, bref, quelquechose dans ce gout là?...

En tout cas, je suis à peu prexe d'accord avec Lady Fuschia..."suicide emotionnel = envie de mort" et "suicide philosophique = refus de la vie" mais je dirais surtout que le suicide philosophique = gens qui ne se sentent pas à leur place içi bas.

Et au fait Fred, elle est bien sympa ton explication avec le TGV et tout et tout...mais as-tu seulement pensé au retard?? tu parles de la sncf quand meme...je suis sur que ca doit fausser toute ta théorie

Citation :

suicide philosophique = gens qui ne se sentent pas à leur place içi bas

Ha bah oui, mais non.
Rien que le fait qu'il y ait le verbe "sentir", ça prouve que c'est du suicide émotionnel.
Tain, mais suis un peu Smoke!

Accélération de Coriolis? c'est la vitesse à laquelle le patron de France Télévision nous prend pour des cons?

oki je sors...

lady fuchsia a écrit:

Citation :

suicide philosophique = gens qui ne se sentent pas à leur place içi bas

Rien que le fait qu'il y ait le verbe "sentir", ça prouve que c'est du suicide émotionnel.

certes certes...j'avoue qu'il y a forcement une part d'emotionnelle...mais si une personne ne se "sent" pas à sa place içi, il y a quand même de très fortes chances pour que cette personne ait reflechit, se soit confronter à une reflexion...celà lui donne donc quand même un caractère philosophique

Ha pas con, c'est la fameuse dissociation émotionnelle du monde qui entraine la critique de ce même monde et son refus....(et non as le contraire, comme on pense souvent. Ptiluc l'a très compris)

En même temps, c'est de la réflexion orientée...remarquez, laquelle ne l'est pas...Même les reflexions purement philosophique: elle sont orientée sur le fait que seule la philosophie justifie la justesse d'une reflexion....

Bref, tout revient toujours au oupisme. Mais est-ce une philosophie?

J'ai lu le point de vue d'une potonet sur le suicide, qui est assez intéressant je trouve...

Selon elle, le suicide est justifié quand on a atteint..le parfait bonheur. Une sorte d'acmé de la vie. Ayant obtenu tout ce qu'il y a à obtenir de la vie, ne pouvant plus faire preuve de curiosité, d'élan, bref, tout ce qui amène au "vivre encore", et sachant que tout ce qui s'ensuivrait ne pourrait qu'être que du "moins bien", pourquoi continuer?

Vivre ce n'est pas qu'une période, c'est aussi une somme d'expériences; juste parfois les deux sont décalés. Tant on a vécu tout ce qu'on peut (évidemment, c'est toujours subjectif) vivre on a fini de vivre "expérimentalement", il faut donc combler le décalage et cessant de vivre "temporellement."

Je revendique le droit à chaque être humain de se faire sauter le caisson sans qu'on crache sur son cadavre ensuite :p

Bonjour!! Ben en fait, j'avais pas trop l'intention de repondre, mais voila... Fufusch j'ai le cerveau monte a l'envers ou alors c'est toi

Citation :

Vous croyez qu'on peut dire les choses ainsi:
-suicide philosophique: refus de la vie
-suicide émotionnel : envie de mort?

Euh... Le contraire! Suicide emotionnel = refus de la vie parce que suicide emotionnel = suicide qui exprime un ras le bol general une douleur incroyable ou quoi que ce soit dans le genre et, ca, c'est "j'en veux plus de la vie"

Envie de mort = curiosite intellectuelle dans mon petit cerveau atrophie, donc je place ca du cote suicide philosophique!

bisous!!1